voici en gros le trajet pour le mois de mars , le tracé est malheureusement approximatif, car une partie du trajet se fera sur autoroute, hors maps ne permet malheureusement pas de différencier des portions de trajet.
le trajet se fera en trois étapes,
- jusqu’aux environs de Murcie en Espagne par autoroute
- visite du désert de Tabernas et de sa région, découverte de ce magnifique endroit et de ses spécificités
- retour
soit environ 4000 km a parcourir en quatorze jours.
Jour 1 16 Mars
Comme j’ai oublie de mettre mon réveil , je suis parti avec une bonne heure de retard sur l’horaire prévu, soit 7h30, qu’a cela ne tienne, la moto est prête, les bagages chargés , le gps programme , il n’y a plus qu’a tourner la clef et se mettre en route, un grand verre d’eau avant de partir et en route.
arrêt a Genève, pour un dernier plein avant la frontière et prendre un petit déjeuner sur le pouce a la station service, la journée sera longue 😉
des le passage de la frontière, les beaux paysages français me sont malheureusement voiles par un brouillard très épais,
la visibilité est moindre, une petite pause sur une aire de repos s’impose pour remettre les gants d’hiver, trajet sans soucis, j’ai mème réussi a rattraper le retard pris sur l’horaire a cause de mes malversations reveillesques, diner sur le pouce a Montpellier, le paysage commence a bien s’imprégner du sud, la végétation change, le soleil est de retour, la moto se comporte merveilleusement bien, a part un léger flou de la direction vers 130 km/h, mais cela est du aux valises, on redescend la vitesse de croisière a 120, ce qui n’est pas plus mal, cela permet de mieux apprécier le paysage, c’est fou, dans le sud, mème l’autoroute devient presque agréable, la température grimpe gentiment, pour atteindre 18 degrés, il est temps de déposer la jaquette et de remettre les gants d’été , une pensée émue pour les amis restes en suisse qui doivent se contenter de températures hivernales 😉
arrivée a Perpignan a 17h 45, bien dans les temps, en recherchant mon hôtel, j’ai sympathisé avec un monsieur fort sympathique qui m’a un peu explique la ville et ses bons cotes, petite ballade en ville afin de combler certains manques évidents … a savoir les petits oublis … brosse a cheveux, nécessaire de toilette , brosse a dents … quand je vous dis que je suis prévoyant 😉
Jour 2,
Trajet sans encombres, le passage inquiétant de la frontière et de sa zone mal famée s’est effectuée comme un charme, sans manquer a ma tradition de m’arrêter des la frontière passée pour une pause afin de saluer un nouveau pays. les paysages commencent a construire des étoiles dans mes yeux au fur et a mesure que j’avance, des Barcelone passe, le pays devient magique, jusqu’à un échangeur comme je n’en avait encore jamais rencontre … un peu de transpiration pour gérer les latences du gps ne fait pas de mal, on tricote on tricote et nous reprenons la route 😉
cette moto est un vrai régal, plus je roule, plus le plaisir de cette machine se fait grand.
Jour 3
Départ sans encombres, sous une petite bruine de rien, ca rafraichit, la température a dépasse les 20 degrés , ca devrait plaire a pas mal de monde ça , j’ai par contre été contacte par Lucas, collègue motard, qui m’a fixe rendez-vous a Benissa, quasiment au milieu du trajet du jour.
Benissa, est un petit village ou il fait visiblement bon vivre, avec quelques terrasses agréables, des sourires pour le service malgré mon espagnol de vache anglaise muette , sisi, un français parlant anglais le fait mieux que moi 😉
L’église est parait il un endroit a visiter mais comme il fait soif et que je n’ai qu’une demi heure d’avance , autant profiter de la terrasses que je viens de voir, des gens adorables, on a réussi une petite discussion malgré mes lacunes flagrantes dans la langue d’Aragon .
Lucas arrive, accompagné par sa charmante épouse qui nous servira d’interprète, merci encore a toi de nous avoir supportés, cela ne devait pas être top de suivre deux types qui causent moto 😉
il m’avait prévenu qu’il m’emmènerait manger dans un petit resto qu’il affectionne, je ne pensait pas que je serai aussi surpris en bien que cela, je les suis sur une petite route, puis nous nous engageons dans les lacets d’un petit col des plus rafraichissants, une vue a couper le souffle a chaque virage, la mer qui vous fait un clin d’oeuil régulier mais furtif entre deux courbes, la route est relativement saine malgré quelques ornières et irrégularités de la route, nous arrivons enfin a ce resto, le Casa rural el peón de pinos , tenu par l’un des amis motards de Lucas, la le calvaire de la demoiselle a commence lorsque nous avons commence a comparer nos montures respectives et emmètre des opinions sur la qualité et les avantages (ou non) de nos bagages respectifs, de l’électronique embarquée etc … le modèle 2018 était tout aussi bien équipé que le 2019, rien a redire, accueil super chaleureux, présentations, plus que sympathique.
c’est ce qui est magnifique et magique avec les voyages, ce sont ces rencontres que l’on fait et qui enrichissent votre trajet, vous amènent des souvenirs que vous en trouverez pas en temps que simples touristes, des lieux a part, hors des sentiers balisés, un point de vue local qui vous permet de mieux appréhender l’endroit et la culture, de vous rendre compte de ce que vivent les gens, de leur manière de voir 😉 et parfois, comme c’est, je pense, le cas ici, de créer de nouvelles amitiés, il faut que je retourne les voir 😉
le retour sur ma route se fait via une magnifique route qui me ramène gentiment sur l’autoroute afin de rattraper le retard pris sur l’horaire, merci pour cette recommandation de route Lucas, c’est un coin magnifique, si ce n’est magique, rien que cette route et cette rencontre rend déjà le voyage valable et magnifique, de virages en virages, j’en ai presque honte de remonter sur l’autoroute pour rejoindre Cartagena 😉
on commence a voir quelques serres, inquiétant, heureusement je suis hors saison et beaucoup ne sont pas encore en place, cela libère de la place pour le paysage 😉 , mais les structures laissent présager du pire …
L’hôtel est habite par plusieurs équipes en entrainement sur les circuits de la région, j’ai eu le plaisir de tomber sur des gens du team Suzuki qui ont rencontre mon top case que je portais alors qu’ils essayaient de sortir de l’ascenseur 😉 des gens adorables et fort sympathiques.
hôtel des plus agréables que je recommande chaudement, un peu a l’écart, mais tranquille bien tenu et sympa .
Jour 4
Petit déjeuner a la table a cote de suisses-allemands bien bourrus 😉 départ sous une pluie assez légère mais malgré tout gênante , cela passe au bout de quelques kilomètres heureusement , la on commence a entrer dans le vif du sujet, le terrain se dénude petit a petit, la terre prend des teintes mixtes, et virant a l’orangé, la végétation devient de plus en plus exotique, c’est beau tous ces palmiers, majestueux arbre.
arrivée a Olula Del Rio sans encombre, trois fois le tour de la ville parce que le gps est a peu près aussi perdu que moi ;), après vérifications, je peux repartir direction la montagne, un col qui semble agréable me tend les bras et m’attire a lui , j’y grimpe, la les nids de poule, les zigzags et les camions divers me freinent encore plus que les limitations de vitesse des qu’il y a des virages, ils aiment frustrer le deux-rouiste ici, ya pas 😉 au moins on profite du paysage superbe, des étendues de steppe a couper le souffle tant cela porte loin, la terre a des teintes orangées et rouges parfois, vraiment beau .
a la descente, j’arrive sur la centrale solaire de Tabernas qui semble géante mais quelque peu a l’arrêt, dommage, j’aurai bien voulu voir tourner cette structure magnifique, c’est impressionnant de voir cela après des kilomètres de lacets parsemées de carrières de marbre pour beaucoup , ça impressionne au milieu de rien.
Arrivée a Tabernas sans soucis autres .
j’adore vraiment cette moto, elle n’a ni démérité, ni rechigné, que ce soit sur autoroute, petites routes, ou cols, le freinage est bon, les reprises et accélérations sont magiques, le seul reproche possible est lié a la prise au vent des valises.
l’ai j’ai reçu un accueil des plus chaleureux a mon hôtel, relativement difficile a trouver, car situe dans une petite ruelle latérale, la propriétaire savait déjà qui j’étais, et m’a tout de suite propose de sortir sa voiture de son garage pour me laisser mettre la moto a l’abri au besoin, j’ai trouve adorable, mais j’ai poliment refusé, Tabernas semble être un endroit sur et tranquille, ce qui se confirmera plus tard, j’ai mème droit a un petit topo sur les bistrots, les restaurants et les magasins de la ville, franchement des plus sympathiques.
la ville de Tabernas n’est pas très grande, mais constituée d’un enchevêtrement de ruelles et de rues plus ou moins imbriquées, on a l’impression d’une ville qui aurait poussé la sans planification, alors que tout semble être simple et clair une fois que l’on s’y est fait, il est cependant clair que la ville, tout comme Olula Del Rio de l’autre cote de la montagne, s’est mise en place graduellement autour d’un noyau dur, directement lié a la route .
Plein de petits coins sympa a voir, des gens adorables l’église notre dame de l’immaculée conception trône sur la place de la liberté est un bâtiment grandiose qui vu de l’extérieur en tout cas est impressionnant et majestueuse, elle donne une bonne idée de la foi des gens qui l’ont construite et l’entretiennent la place centrale est sympathique, mais ne m’a pas marqué plus que tant, a part peut être ses deux arrêts de bus contigus , quelques terrasses très agréables ou prendre un thé, les petits magasins ou se procurer tout le nécessaire et plus , ou je faisait mes achats pour le petit déjeuner 😉 .
j’ai décrète que le petit bar en face de l’église me servira de point de chute pour les soirées, tant l’accueil y est sympa, les tapas extra et la terrasse agréablement ombragée 😉
Tabernas Hotel Badlands Olula Del Rio a Tabernas On the road
Jours 5-6
après un thé, quelques fruits, du cake et un peu de viande, départ pour le désert, but de ma venue 😉
il s’agit d’un endroit magique, beaucoup plus vert que je ne le pensait, il n’y a quasiment pas de sable, pour cela, il faut probablement descendre plus a l’ouest, dans la Sierra Nevada … , mais beaucoup de terre battue, de chemins et pierrailles, et le tout est parsemé de buissons un peu étranges et places régulièrement, ces buissons sont des abris rêvés pour toute une faune qui profite tant de l’ombre que de l’eau qui se stocke
la magie a opéré, première ballade afin d’explorer l’endroit et cartographier un peu les petites routes et petits chemins a prendre, il fait très chaud et sec, mais le petit vent continu, une brise a peine perceptible rend le tout supportable mais traitre, il faut sans arrêt faire attention a bien s’hydrater et se couvrir afin d’éviter une insolation .
Découverte de l’un des lieux de tournages transforme en parc d’attraction, les shows sont magnifiques, on s’y croirait, et les acteurs sont bon et jouent avec le public comme s’il s’agissait d’un instrument, moi qui ne parle pas un traitre mot d’espagnol, j’arrive a me faire comprendre, et mieux encore a comprendre ce que l’on me dit .
a nouveau des gens adorables, a croire que la région en est quasi exclusivement peuplée.
il y a la bas des endroits splendides, ou l’on peut s’amuser a moto sans gêner personne, attention toutefois, il s’agit d’une réserve, on ne peut donc pas aller partout, un peu de respect de la nature ne fait jamais bien mal 🙂
le truc amusant est de faire le tour de la vallée, le désert de Tabernas étant « encastré » entre les montagnes, c’est quelque chose de magique, de plus, en roulant environ une demi heure, vous vous retrouverez a environ 2000 mètres d’altitude avec zéro degrés, alors que dans la vallée il fait allégrement 28-30 degrés …
desert moi fort bravo fort bravo desert desert tabernas
Jour 7 – 8
J’ai repris mes petites routes après avoir quitte la nationale, juste au parc animalier a Oasis Minihollywood, que je n’ai malheureusement pas eu le temps de visiter, honte a moi, il a la réputation d’être extraordinaire et de pouvoir vous montrer la faune locale dans le détail, ce qui doit être fascinant, il faudra que j’y retourne ….
la j’ai appris que si monsieur gps vous demande de faire demi tour car il n’y a pas de route … mème si vous êtes sur ce qui ressemble a une route … écoutez le parfois, maps me donnait une route … j’aurai du écouter mon gps , près de trois heures pour franchir 45 km … j’en ai profite pour apprendre quelque peu la conduite en terrain plus que houleux, sisi , mais une fois de l’autre cote, quel bonheur d’avoir pu affronter mes peurs, j’en suis sorti grandi et encore enrichi de nouveaux points de vues sur cet endroit magique ou je reviendrai certainement.
petit arrêt café a Benahadux qui n’invite pas vraiment a y rester a première vue, opinion qui change immédiatement des mon premier contact avec les gens en entrant dans un bar pour prendre un thé.
ma petite route serpente entre des maisons, puis entre des propriétés bucoliques, ceci jusqu’à ce que je me retrouve sans m’en apercevoir dans Almeria.
Une fois en ville, j’ai pu expérimenter la maniabilité du Vstrom a basse vitesse, en recherchant mon chemin, entre les petites ruelles et rues fermées pour travaux, entourant mon hôtel, un modèle de stabilité et d’agilité que ce Vstrom extreme, un régal, on en ferait du surplace et l’on se perdrait dans des ruelles improbables uniquement pour gouter de son agilité, les manœuvres a basse vitesse sont un vrai ravissement.
Hôtel des plus sympathiques et agréable au cœur mème de la ville, ce qui me va très bien, dépose de mon cheval au garage, petite douche bien méritée et premiers pas dans cette ville qui me parait immense après les plaines de Tabernas et son village si agréable.
comme je n’ai pas encore compris le fonctionnement du pays, je me remets a la recherche de timbre pour quand mème envoyer quelques cartes postales, la réception de l’hôtel m’explique que les timbres se trouvent dans les bureaux de tabac et me montre ou en trouver relativement près, ce qui me va très bien, étant un peu fatigué tout de mème, .
nanti de mes timbres et de quelques cartes achetées sur la grande artère coupant la ville, je tombe amoureux de quelques desserts locaux qui vous feraient tousser un diététicien, mais ravissent le palais et les yeux 😉 sur une terrasse, a nouveau le respect paie, j’avais oublie les horaires locaux, tout ou presque ferme a 15 heures ici, je me dépêche de finir ma boisson et demande de quoi emporter mes desserts,bien décide a les finir dans ma chambre, hors les dames au service voyant mes efforts pour ne pas les déranger, m’expliquent que ce n’est pas si grave, et que je peux prendre mon temps tant que je leur promets de ranger ma chaise et de repousser ma table une fois fini, adorables les gens la base je vous dis 😉
je m’offre quelques kilomètres de marche tant cette ville est magique, le bord de plage, semble splendide, mais je pars dans l’autre sens petit jardin, fontaine de la place, qui marque la place historique d’Almeria, l’ancienne porte de la ville, ou les marchands et voyageurs pouvaient commencer a faire commerce , cette ville était en effet Le lieu de passage pour rejoindre les ports menant a l’orient, comme en témoigne son histoire, conquise, reconquise, bousculée, mais toujours la , fière d’elle et s’enrichissant de ce mélange de cultures inédit pour l’époque.
Je n’avais encore jamais eu le loisir de marcher entre les palmiers , c’est impressionnant, j’ai commence a en voir dans le sud de la France, mais la ils prennent toute leur valeur, et me démontrent que je suis bien au sud , que la bas, en face, la cote dont on distingue les ombres au loin, commence l’orient, prometteur de contes et de légendes, qui seront pour un autre voyage.
les petits bars de la plage et autres restaurants répartis le long de cette avenue gigantesque sont hyper accueillants et offrent un panorama extraordinaire, juste idéal pour se reposer un peu et laisser vadrouiller son esprit 😉
la météo n’est pas avec moi aujourd’hui, le temps se fait gris petite visite rapide de la ville, le musée archéologique est une merveille, pas très grand, mais superbement agencé et des plus instructifs sur le passe de la région et son développement, j’ai essaye d’interroger quelques personnes sur ce qui leur manquerait si ils devaient partir un jour, la réponse est quasi invariablement « la plage » .
il y a également une structure qui m’a grandement intrigue, le cable del inglès, il me semble que ce devait être un point d’accès pour recharger les bateaux en charbon, et probablement charger les bagages, mais je n’en suis pas encore sur, je me documenterai sur le sujet, promis .
un monument a ne pas manques est l’Alcazaba , monumentale forteresse de l’époque musulmane, ce devait être un point terrifiant pour tout attaquant potentiel, et mème pour le simple voyageur tant elle domine l’endroit de sa puissance et de son esthétisme.
Almeria walking men dessert